«What sick, ridiculous puppets we are. What gross little stage we dance on. What fun we have, dancing and fucking. Not a care in the world. Not knowing that we're nothing in the world. We are not what was intented.»

2007-07-28

Je profite d’être dans mon train à destination de Bruxelles pour écrire un peu. Histoire que vous ayez un truc ennuyeux à lire bientôt.
Je me sens comme Romain Duris dans Les Poupées Russes, là.
Je passe mon temps à analyser ma vie, comme vous le savez, et je fais apparemment tout pour quelle ressemble à une fiction. Je persévère, vraiment.
Et figurez-vous que la matière dans laquelle j’excelle est la vie sentimentale. Tout à fait. Vous imaginez pas à quel point ce côté est tordu, chez moi.
Je pourrais tenter de vous expliquer, mais ce serait vraiment incompréhensible. Quoique. Essayons.
K. ne m’aime plus et restera, je pense, la personne qui m’aura le plus brisé le coeur.
Je n’aime plus C. qui lui ressent tout le contraire et en crève.
N. est amoureux de moi, ce qui rend C. timbré. N. me plaît, mais ne concevant aucune histoire comme durable, j’ai désormais du mal à commencer toute nouvelle relation, histoire de m’épargner quelques souffrances (rappelez-vous que je me suis trompée sur toute la ligne, dans un post précédent).
Je pense vraiment que le célibat est la meilleure solution. Du moins, ne pas aimer est LA solution. Mais je me suis rendue à l’évidence; on est forcément obligé de tomber amoureux d’une personne qui nous plaît. C’est comme ça. On peut rien y faire.
Certes, je n’ai peut-être pas assez de volonté que pour rester insensible aux charmes d’une personne qui pourrait potentiellement me plaire. Si on examine mieux, cela dit, si cette personne attise ma curiosité, c’est déjà foutu, puisque je commence déjà à porter de l’intérêt pour quelqu’un que je vois, inconsciemment sûrement, comme mon amant.
Bref. Tout ça pour dire que l’amour est peut-être ce qui m’inspire le plus, mais ce qui me convient le moins.
Passons l’épisode de l’amour... et parlons des désillusions, car il y en a en tous genres.
Désillusion de l’amour, pour commencer (finalement, ce connard ne nous quitte pas); J’ai toujours admiré les couples qui passaient toute leur vie ensemble, soudés, peut-être moins amoureux et passionnés qu’aux premières heures mais tout de même persévérant pour préserver une relation harmonieuse. Je prenais bien évidemment l’exemple le plus proche de moi, à savoir mes grands-parents maternels. Papy & mamy qui se bourrent encore la gueule à 70 ans, qui vont danser aux thés dansants le dimanche, et qui sont déjà allés dans tous les restaurants de la région.
Quand ma mère me l’a dit, j’ai ri. J’ai pas pu m’empêcher. Je ne pense pas que j’ai réagi de cette façon pour se foutre de leur gueule, ou parce que je trouvais ça improbable. Juste que c’était l’élément qui me faisait réellement comprendre que l’amour n’était vraiment pas aussi bien qu’on le prétendait.
L’amour dure le temps qu’on lui accorde. Je pense qu’on est trop égoïste que pour lui accorder notre temps si précieux.
Quand j’ai vu ma grand-mère, abattue, blasée comme jamais auparavant je ne l’avais vue, je me suis demandé ce qui était vraiment le pire; perdre toutes illusions dans ses jeunes années, ou les perdre à la fin.
On pourrait se dire que les perdre jeune gâche tout, sachant qu’on apprécie plus vraiment les choses, les gens aussi, mais je crois que tomber d’aussi haut quand on a toujours voulu croire en certaines choses fait bien plus mal. Vraiment.
T’arrives à cet âge-là, c’est trop tard. Tu peux même plus essayer de reconstruire quoi que ce soit; même si t’es en bonne santé, tu sais que tu peux crever à tout instant, en bouffant un m&m’s à la con, en s’endormant dans le bain, en se pétant la gueule dans l’escalier (parce que vous n’avez pas assez de sous pour vous achetez le fauteuil spécial rampe d’escalier) ou tout simplement en faisant un arrêt cardiaque. Sachant qu’on risque de tomber que sur des gens du même âge intéressés par une possible relation (ou alors les très jeunes voulant votre blé, que vous n’avez plus suite à l’achat du fauteuil spécial rampe - remarquez que je tiens beaucoup à ce fauteuil, je rêve moi-même d’en avoir un),
l’envie de construire une relation n’est même pas imaginable; A quoi ça sert de se marier si le vieux crève 3 mois plus tard, ou pire, devant le maire sous le coup de l’émotion.
Bah ça sert à rien. Voilà. La vie est niquée, votre coeur est brisé, l’homme que vous aimiez est un gros enfoiré pervers, et vous vous retrouvez seul, face à la honte d’avoir passé toute votre vie à croire en quelqu’un qui n’en valait absolument pas la peine. Et qui, accessoirement, vous aura sûrement trompé 40 000 fois sans que vous ayez pu vous en rendre compte.
Le truc encore plus drôle, là-dedans, c’est que selon la génération, le divorce n’est même pas imaginable (“Que diraient Joséphine & Gertrude?! Et, et, et...Ivan?!”). Bref, auto-condamné à passer le restant de tes jours avec le gros enculé.
Bref. Tout ce blabla pour montrer que ma vision de l’amour a cette fois été totalement ruinée.
(Arrêt car trop crevée, reprise quelques jours plus tard.)
J’allais continuer à parler du reste de mes désillusions quand soudain j’ai réalisé que finalement, tout tournait autour de l’amour.
Ca paraît con, mais pourtant, je pense que c’est ce qui rythme notre vie. C’est cet élément qui en provoquera un autre, positif ou non, selon le temps qu’on accorde à cet amour...
Je suis restée longtemps, devant mon écran, à contempler la dernière phrase écrite. Rien ne me venait à l’esprit. Qu’étaient donc les désillusions dont je voulais parler?
Finalement, toute la déception que je peux ressentir provient d’une seule et même cause; l’amour.
Et ça doit être universel, parce que nous sommes faibles; nous tombons amoureux, nous tombons tout court, en fait, et on se relève pas, ou difficilement.

2007-07-25

Bon, j'ai pas eu de connec' jusqu'à maintenant, donc difficile de montrer que j'étais en vie...
Quoiqu'il en soit, un petit extrait de convers, juste pour vérifier que je ne suis pas seule à avoir l'esprit tordu. (à savoir que "smash me" = moi)

shaken dit :
attends que je sois avec dans tu seras rassurée
shaken dit :
avec toi*
smash me dit :
que tu sois dans...? dans quoi? :d
shaken dit :
dans ton appart
smash me dit :
okay
smash me dit :
mdr
smash me dit :
:x
shaken dit :
mes doigts font grêve on dirait
smash me dit :
hein?
smash me dit :
n'aggrave pas ton cas
shaken dit :
oO


Anaïs, gon, les gens de ma vie quoi, je re vite. Vous embrasse.

2007-07-02

Déçue des gens.
MAIS PUTAIN COMMENT J'ARRIVE ENCORE A ÊTRE DECUE DES GENS?
Je me fais plus d'espoirs. Je ne veux plus croire en rien.
Ne me demandez plus jamais rien, n'espérez plus rien de ma part.
Allez vous faire foutre.