«What sick, ridiculous puppets we are. What gross little stage we dance on. What fun we have, dancing and fucking. Not a care in the world. Not knowing that we're nothing in the world. We are not what was intented.»

2007-12-31

Hannibal Lecter : 72%
Indiana Jones : 69%
James Bond : 68%
Schrek : 67%
Yoda (Star Wars) : 63%
Jim Levenstein (American Pie) : 62%
Forrest Gump : 61%
Batman / Bruce Wayne : 61%
Maximus (Gladiator) : 61%
Eric Draven (The Crow) : 60%
Néo (Matrix) : 57%
Tony Montana (Scarface) : 57%

Quel héros de film es-tu ?


Tout à fait!

2007-12-24

Noël seule.
Impression?
Deux somnifères et c'est bon.

2007-12-12

les instits et enseignants en général

Ca fait longtemps que j'ai pas écrit.
Pas que j'en ai pas envie, mais j'en avais marre de me lamenter. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Je suis en manque.
Je me suis dit qu'il serait intéressant de parler des instits avec qui je fais ma vie désormais.
Quand on pense instit, on pense généralement à tous les trucs les plus merdiques concernant la personnalité: gnangnan, débile, fleur bleue, j'kiffasse trop les bébés, j'aime pas le sexe, la drok' c'est mal, pas fumer, pas bwère, et j'en passe.
Bon, alors soit j'ai une classe particulièrement marginale, soit c'est des conneries.
On parle de cul, on picole, on fume, on aime pas forcément les gosses, on est juste des paumés de la vie, et tralalala...
Non, sérieusement, j'avoue que les PS accusent un grave retard mental. (Préscolaires = instits maternels).
J'pourrais faire une petite série de tout ce qui me dégoute chez eux.
Premièrement, quand on matte un doc avec des bébés et qu'ils lâchent tous "OOOOOOOOOOH!!!!!!!!!!<33333", qu'un bébé pleure "HAAAAAAN LE PAUUUUUUVRE!!!", quand on voit un accouchement et par conséquent des poils "BEEEEERK! BON APPETIIIIT!!!", et bla bla bla.
Sinon, le "cliché" qui est vrai, c'est qu'ils sont tous gentils. Tellement que c'est presque inhumain. On a une boîte à dispute. Mais on se dispute jamais. C'est la petite maison dans la prairie. On s'appelle tous de la même manière: chou. "Ca va, chou?" "Merci, chou", "Oh, chou, t'inquiète pas!" "A demain, chou" etc etc. Weird. But nice.
Ca fait du bien de la bienveillance, j'vous assure. J'y suis pas habituée.
Sinon, j'essayerai de refoutre sur le blog toutes mes notes du carnet dépression pathologique de moi-même.
Bonne swarée.

2007-10-01

Euh

Autre version. Encore Pire. Comme si c'était possible... Pitié.

Traumatisée...

2007-08-13

★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★AU SECOURS PARDON☆★LISEZ-LE☆

2007-08-01

Je déteste K.
Et c'est sûrement mieux comme ça.


J'en profite pour rappeler aux gens que "AUSSI NON" ou "OU SINON" ne se dit PAS.
P'tain, réfléchissez à ce que vous dites un peu. "Aussi non", c'est complétement absurde et "ou sinon" c'est dire la même chose deux fois, comme dire "voire même"(oui, ça ne se dit pas non plus, bande de cons).
Tant qu'on y est, on ne dit pas non plus, par exemple "Je viendrai quelques heures VOIR quelques jours."
Le verbe "voir" n'a aucun rapport avec l'adverbe "voire".

Voilà.

2007-07-28

Je profite d’être dans mon train à destination de Bruxelles pour écrire un peu. Histoire que vous ayez un truc ennuyeux à lire bientôt.
Je me sens comme Romain Duris dans Les Poupées Russes, là.
Je passe mon temps à analyser ma vie, comme vous le savez, et je fais apparemment tout pour quelle ressemble à une fiction. Je persévère, vraiment.
Et figurez-vous que la matière dans laquelle j’excelle est la vie sentimentale. Tout à fait. Vous imaginez pas à quel point ce côté est tordu, chez moi.
Je pourrais tenter de vous expliquer, mais ce serait vraiment incompréhensible. Quoique. Essayons.
K. ne m’aime plus et restera, je pense, la personne qui m’aura le plus brisé le coeur.
Je n’aime plus C. qui lui ressent tout le contraire et en crève.
N. est amoureux de moi, ce qui rend C. timbré. N. me plaît, mais ne concevant aucune histoire comme durable, j’ai désormais du mal à commencer toute nouvelle relation, histoire de m’épargner quelques souffrances (rappelez-vous que je me suis trompée sur toute la ligne, dans un post précédent).
Je pense vraiment que le célibat est la meilleure solution. Du moins, ne pas aimer est LA solution. Mais je me suis rendue à l’évidence; on est forcément obligé de tomber amoureux d’une personne qui nous plaît. C’est comme ça. On peut rien y faire.
Certes, je n’ai peut-être pas assez de volonté que pour rester insensible aux charmes d’une personne qui pourrait potentiellement me plaire. Si on examine mieux, cela dit, si cette personne attise ma curiosité, c’est déjà foutu, puisque je commence déjà à porter de l’intérêt pour quelqu’un que je vois, inconsciemment sûrement, comme mon amant.
Bref. Tout ça pour dire que l’amour est peut-être ce qui m’inspire le plus, mais ce qui me convient le moins.
Passons l’épisode de l’amour... et parlons des désillusions, car il y en a en tous genres.
Désillusion de l’amour, pour commencer (finalement, ce connard ne nous quitte pas); J’ai toujours admiré les couples qui passaient toute leur vie ensemble, soudés, peut-être moins amoureux et passionnés qu’aux premières heures mais tout de même persévérant pour préserver une relation harmonieuse. Je prenais bien évidemment l’exemple le plus proche de moi, à savoir mes grands-parents maternels. Papy & mamy qui se bourrent encore la gueule à 70 ans, qui vont danser aux thés dansants le dimanche, et qui sont déjà allés dans tous les restaurants de la région.
Quand ma mère me l’a dit, j’ai ri. J’ai pas pu m’empêcher. Je ne pense pas que j’ai réagi de cette façon pour se foutre de leur gueule, ou parce que je trouvais ça improbable. Juste que c’était l’élément qui me faisait réellement comprendre que l’amour n’était vraiment pas aussi bien qu’on le prétendait.
L’amour dure le temps qu’on lui accorde. Je pense qu’on est trop égoïste que pour lui accorder notre temps si précieux.
Quand j’ai vu ma grand-mère, abattue, blasée comme jamais auparavant je ne l’avais vue, je me suis demandé ce qui était vraiment le pire; perdre toutes illusions dans ses jeunes années, ou les perdre à la fin.
On pourrait se dire que les perdre jeune gâche tout, sachant qu’on apprécie plus vraiment les choses, les gens aussi, mais je crois que tomber d’aussi haut quand on a toujours voulu croire en certaines choses fait bien plus mal. Vraiment.
T’arrives à cet âge-là, c’est trop tard. Tu peux même plus essayer de reconstruire quoi que ce soit; même si t’es en bonne santé, tu sais que tu peux crever à tout instant, en bouffant un m&m’s à la con, en s’endormant dans le bain, en se pétant la gueule dans l’escalier (parce que vous n’avez pas assez de sous pour vous achetez le fauteuil spécial rampe d’escalier) ou tout simplement en faisant un arrêt cardiaque. Sachant qu’on risque de tomber que sur des gens du même âge intéressés par une possible relation (ou alors les très jeunes voulant votre blé, que vous n’avez plus suite à l’achat du fauteuil spécial rampe - remarquez que je tiens beaucoup à ce fauteuil, je rêve moi-même d’en avoir un),
l’envie de construire une relation n’est même pas imaginable; A quoi ça sert de se marier si le vieux crève 3 mois plus tard, ou pire, devant le maire sous le coup de l’émotion.
Bah ça sert à rien. Voilà. La vie est niquée, votre coeur est brisé, l’homme que vous aimiez est un gros enfoiré pervers, et vous vous retrouvez seul, face à la honte d’avoir passé toute votre vie à croire en quelqu’un qui n’en valait absolument pas la peine. Et qui, accessoirement, vous aura sûrement trompé 40 000 fois sans que vous ayez pu vous en rendre compte.
Le truc encore plus drôle, là-dedans, c’est que selon la génération, le divorce n’est même pas imaginable (“Que diraient Joséphine & Gertrude?! Et, et, et...Ivan?!”). Bref, auto-condamné à passer le restant de tes jours avec le gros enculé.
Bref. Tout ce blabla pour montrer que ma vision de l’amour a cette fois été totalement ruinée.
(Arrêt car trop crevée, reprise quelques jours plus tard.)
J’allais continuer à parler du reste de mes désillusions quand soudain j’ai réalisé que finalement, tout tournait autour de l’amour.
Ca paraît con, mais pourtant, je pense que c’est ce qui rythme notre vie. C’est cet élément qui en provoquera un autre, positif ou non, selon le temps qu’on accorde à cet amour...
Je suis restée longtemps, devant mon écran, à contempler la dernière phrase écrite. Rien ne me venait à l’esprit. Qu’étaient donc les désillusions dont je voulais parler?
Finalement, toute la déception que je peux ressentir provient d’une seule et même cause; l’amour.
Et ça doit être universel, parce que nous sommes faibles; nous tombons amoureux, nous tombons tout court, en fait, et on se relève pas, ou difficilement.

2007-07-25

Bon, j'ai pas eu de connec' jusqu'à maintenant, donc difficile de montrer que j'étais en vie...
Quoiqu'il en soit, un petit extrait de convers, juste pour vérifier que je ne suis pas seule à avoir l'esprit tordu. (à savoir que "smash me" = moi)

shaken dit :
attends que je sois avec dans tu seras rassurée
shaken dit :
avec toi*
smash me dit :
que tu sois dans...? dans quoi? :d
shaken dit :
dans ton appart
smash me dit :
okay
smash me dit :
mdr
smash me dit :
:x
shaken dit :
mes doigts font grêve on dirait
smash me dit :
hein?
smash me dit :
n'aggrave pas ton cas
shaken dit :
oO


Anaïs, gon, les gens de ma vie quoi, je re vite. Vous embrasse.

2007-07-02

Déçue des gens.
MAIS PUTAIN COMMENT J'ARRIVE ENCORE A ÊTRE DECUE DES GENS?
Je me fais plus d'espoirs. Je ne veux plus croire en rien.
Ne me demandez plus jamais rien, n'espérez plus rien de ma part.
Allez vous faire foutre.

2007-06-30

J'ai pas grand chose à dire, mais j'écris quand même.
Je suis assez irritée par plein de choses triviales en ce moment.
Bah, oui, ici c'est certainement pas Bisounours Land et je parle pratiquement que de trucs déprimants. Je vais pas commencer à raconter des trucs (positifs) pour vous faire plaisir. J'écris tout ce qui a besoin d'être couché, sur du papier, mais aussi sur euh...du code html? Enfin bref.
Ca me rend franchement malheureuse de dégager que cette merde de moi, mais finalement c'est tout moi.
Quoi qu'il en soit, c'est les vacaaaances, hein....d'été. En d'autres termes, la période la plus déprimante pour moi (non, ce n'est pas l'hiver).
Je n'arrive pas à réellement trouver la raison, c'est sûrement parce que, de un: je déteste la chaleur, les gens en tongs et en short dégueulasse, tout transpirants.
De deux, tout ce temps libre me permet de réfléchir, soit une très mauvaise chose pour moi.
Et, euh...Bah c'est déjà pas mal.
Anaïs m'a dit que je la déprimais encore plus... Je dois être une sorte de contagion.
Bref...
Que dire... Je pars pendant quelque temps, j'essayerai de poster des trucs gais (gays?) , mais je promets rien hein.
J'espère que vous profitez bien de l'été, que vous allez à plein de bals entourés de gros ploucs, que vous buvez de la bière de merde, et que vous vous croyez mieux que les autres alors que vous êtes aussi cons que le reste de la planète entière.

2007-06-22

Si vous ne savez pas quoi lire...


...Lisez La Bête qui Meurt, grande réussite de Philip Roth.
J'ai adoré... Sûrement parce que je me retrouve beaucoup dans le personnage, et parce que la technique de narration m'a beaucoup plu. J'aime aussi particulièrement les nombreuses références faites par l'auteur. A lire, vraiment.



Comment ça va sinon, les gens?
Same old shit, eh...

2007-06-03

C'est assez drôle l'auto-persuasion, en fait.
Genre j'essaye de me convaincre que je l'aime plus (et j'y arrive) mais en fait je sais qu'en deux secondes (même pas, en fait), je peux retomber totalement amoureuse de lui. Lui, ce connard, que je hais en fait. Mais que j'aime, aussi.
Pourquoi tout ne pourrait pas être réciproque, hein?
Sûrement pour pouvoir agrandir la collection Harlequin.

2007-05-29

Très récemment, j'ai compris quel était un de mes problème majeurs: Je n'arrive pas à tourner la page. Et ce pour n'importe quoi.
Alors qu'un certain temps est révolu, je m'obstine à rester dans ce même temps et je suis alors en complet décalage.
Cette foutue manie de vivre dans le passé bouleverse mon coeur, ce foutu masochisme me bouffe littéralement...
Les autres avancent, et moi je reste au même point, à ressasser ce qui un jour m'a rendue heureuse et qui bousille aujourd'hui ma vie.
Malgré le fait que X chose me rende malheureuse, j'ai l'envie permanente de conserver tout ce qui me rappelle cette chose car, à force de vivre dans les souvenirs, on finit par douter de la véracité des événements.
Lorsque je n'arrive pas à oublier quelqu'un, le problème devient bien plus gigantesque.
Avec le temps, on finit par désaimer, je confirme. Mais même si je l'aime plus, je continue à vouloir ce qu'il a bien voulu m'offrir un jour.
C'est sûrement très pitoyable comme façon d'agir et de penser. Mais c'est pourtant ma manière de fonctionner. Et j'aimerais m'en débarrasser, mais malheureusement à chaque fois que je crois y arriver, ça se révèle amplifié.
En écrivant tout ça, j'ai des expériences bien précises en tête.
Quand je pense à la dernière en date, j'ai au fond de moi l'impression d'avoir dès le départ su que ça allait se terminer comme ça. Enfin, je savais que j'allais me retrouver une fois de plus en décalage, mais je n'imaginais pas souffrir de ça, puisque je pensais qu'en étant consciente de ce qui allait se passer, j'acceptais une certaine fatalité et donc que la souffrance deviendrait ridicule et accessoire.
Bien évidemment, je me suis planté sur toute la ligne, et je me retrouve à ressasser ma merde ici, une fois de plus.
Sachez qu'apprendre à ne plus aimer quelqu'un est quelque chose de très compliqué, qui prend énormément de temps, surtout si sa présence vous est infligée quotidiennement. Devoir parler à cette personne comme si de rien n'était alors que vous crevez d'envie d'autre chose avec cette même personne, quelque chose que vous avez déjà pu avoir, a le don d'accentuer énormément la frustration ressentie - et accessoirement le désarroi.
Vous comprenez pas pourquoi vous, vous êtes bloqués au même point, alors que l'Autre est déjà passé depuis longtemps à autre chose, et ce ouvertement.
Aujourd'hui, seulement, je comprends ce que veut dire Sleeping with ghosts.

2007-05-26

Si vous pouvez, allez voir ça :

2007-05-17

Finalement, la vie se résume à une bouteille d'alcool et un paquet de clopes. Rien de plus.
Faut sérieusement arrêter de sublimer la vie, qui n'est clairement qu'un tas de merde, quoi qu'on dise.
La vie n'est qu'un cercle. On croit avancer, et on ne fait que revenir au point de départ, subjugué par le rien universel.
Le truc dingue, c'est que je pense être dans le vrai de A à Z, mais j'aimerais faire partie de ceux qui pensent que la vie est géniale, que c'est "QUE DU BONHEUR" (qui, soit dit en passant, n'existe pas).
C'est limite si j'ai pas envie de ne pas poster ces quelques lignes de peur d'ouvrir les yeux aux gens (mais bon, c'est pas comme si eux me lisaient). La vie serait encore plus immonde si tout le monde était conscient de la vraie nature de la vie. Le fait que tout le monde soit conscient de ce fait voudrait également dire qu'il n'y a plus d'ignorants et donc plus d'élite. Et je veux que ces castes continuent de rythmer notre vie.
Bref.

Voilà un schéma pourri qui explique le fonctionnement de mon cerveau:
*Vision du monde* =>> *Observation de ce monde* =>> *Conclusions (souvent négatives) de cette observation* => *Haine de la vie* => *Haine des gens* => *Diarrhée littéraire postée ici même*
Et puis retour à la case départ.

Donc, j'en étais aux gens. Et j'ai compris un peu plus pourquoi tant de haine, figurez-vous.
J'observais, encore et toujours, et j'ai vu un mec avec sa copine, qui avait déjà un gosse (qui n'était pas du mec que je voyais, vous comprenez?) et je voyais trop à sa gueule que s'il pouvait dégager loin ce gosse, il le ferait et que, du fait que c'était impossible, préparait déjà sa rupture prochaine avec cette fille.
Et c'est là, à ce moment-là, à cet instant T que j'ai pigé le fonctionnement immonde mais totalement humain: là où il n'y a pas de choix, l'Homme en trouve toujours. T-o-u-j-o-u-r-s.
Je m'explique: "Ecoute, je suis désolé mais je suis incapable d'être avec quelqu'un qui a un enfant. Tu comprends, je suis trop jeune pour être déjà embarqué là-dedans, c'est trop compliqué. Si tu savais comme je t'aime." ou "Ecoute, entre nous c'est pas possible. Je peux pas supporter la distance. Je suis si bien avec toi, je t'aime, mais c'est impossible. Il vaut mieux arrêter là."
(Vous remarquerez que j'ai apparemment un grave problème avec les relations amoureuses, ces derniers temps; très inspirantes ces merdes, car très déprimantes.)
Ma naïveté fait qu'au début, je crois réellement que le type m'aime (je me mets à la place de la gonzesse qui doit supporter ces merdes lyriques) mais faut réfléchir, un peu, arrêter d'être subjectif, aussi. Comment quelqu'un qui nous aime ne pourrait pas supporter tel ou tel truc pour nous?

Admettons que je me trompe, et que le type en question aime réellement la nana. Cela signifierait que le mec préfère souffrir et ne plus voir la personne qu'il aime à cause de X facteur.
Donc, l'homme est un putain de masochiste, CQFD.

Je ressens quelque chose d'indéscriptible. Une sorte d'injustice et d'amertume. Si je pouvais représenter ça débilement, ce serait avec la gueule d'une névrosée aux yeux exorbités gueulant "pourquoi?" d'une voix mélangée entre le désespoir et... l'hystérie.
C'est comme si ma logique était différente de celle de mes semblables (façon de parler). Si j'aime un mec, j'en ai rien à foutre qu'il ait 3 orteils à un pied et 7 à l'autres, ni qu'il ait des triplés ou qu'il soit ----phobique.

Bref. Incompréhension de tout. Ou presque.
C'est la fêêête.

2007-05-14

The frail

Ca fait longtemps que je n'ai rien écrit ici.
J'ai pas très envie de parler de déchéance aujourd'hui, navrée.
Deux beaux moments de passés, deux beaux moments à raconter.
Le premier est avec Simon, que je n'avais plus vu depuis tellement longtemps -trop longtemps.
Rien ne change, et c'est magnifique.


Le second est le week-end passé avec Anaïs qui, finalement, se passe également de commentaires. Ca se vit, ce genre de moments, c'est tout.


















Gay Pride 2007, Bruxelles.

2007-05-01

J'ai terminé Mammifères, aujourd'hui. Vous savez, le livre qui m'a fait le plus déprimé jusqu'à présent. Vous le conseille.

Je vous laisse sur quelques petites phrases que j'ai relevées.
"La frontière est mince entre le malheur et la jouissance."
"Faut-il peut-être donner cette définition de la dépendance: nous sommes dépendants d'un produit ou d'un être dès lors qu'il nous procure une chose et son contraire; c'est-à-dire le plus grand plaisir et la plus grande souffrance."
"L'amour dure le temps de détruire l'autre."
"Aimer est exceptionnel. Ne pas aimer est la règle."
"Lorsqu'on a si mal aimé, la blessure est une fleur éternellement ouverte."


J'aimerais vous parler de ce livre, mais je pense que le mieux est de le lire sans réellement avoir une idée du contenu.
L'Oncle, alcoolique et dépressif, nous emmène dans les profondeurs de sa vie merdique, et nous explique progressivement d'où vient son incapacité de vivre.
Ce livre nous offre la chance d'être voyeur. Dans sa vie, autant professionnelle que sexuelle.
Plus on progresse dans la vie du protagoniste, plus on se rend compte qu'on ne peut pas l'aider. Que c'est trop tard. Et on continue à l'observer, dans la déchéance.


Pierre Mérot, Mammifères, Ed. Flammarion, 2003.

2007-04-30

Never be enough to fill me up

Ce week-end aurait dû être parfait. Mais malheureusement on ne décide pas de son propre plaisir, et encore moins de son propre bonheur; si toutefois il existe.

Quoi qu'il en soit, après m'être bousillé le dos mardi, avoir souffert toute la semaine, et bla bla bla -plaignons-nous encore!, j'ai passé un samedi soir très bizarre, en compagnie d'Isabel (rappelons quand même qu'une soirée ne peut être autrement que bizarre avec elle).
Me suis bourrée la gueule à coups d'alcools secs portugais, j'ai rencontré des russes qui m'ont proposé de coucher avec, j'ai pleuré, j'ai rigolé, j'ai déprimé... Bref, j'ai été moi; une pauvre fille qui arrive pas à être "bien" plus d'une minute sans ressasser sa merde.

Dimanche était là journée qui, partant d'un rendez-vous prévu, est devenue pleine d'imprévus.
J'ai bu un verre avec Gwen & Marie Place Flagey comme prévu, puis on est allé aux Sablons, où la peur de croiser mon père m'empêchait de respirer correctement -comme si le fait de retenir ma respiration aller annihiler ce risque...
Ensuite on a mangé au Pain Quotidien (uais, Anaïs, je sais... J'étais pas d'humeur à argumenter) et on a bouffé une tarte aux pommes et à la cannelle près du Parc Royal. Avec les doigts. Avec de la cannelle partout. Et des bouts de pomme dans les cheveux.
C'était la première fois que je voyais Marie péter un câble. Rien que pour ça la journée était intéressante, d'ailleurs.
Le repas au P.Q. c'était un peu: Gwen: Celui qui reproche; Marie: Celle qui est accablée de reproches; Solenne: Celle qui tempère. L'arbitre.
Bref, après que Marie soit partie puisqu'elle devait le faire car blablabla, me suis retrouvée à une terrasse près de Porte de Namur à siroter des Mojitos avec Gwen.
Après m'avoir avoué des trucs horribles qui m'ont encore plus déprimé mais dont je suis heureuse qu'il m'ait fait part, on s'est cassé direction Place Fernand Cocq, où il y avait une espèce de concert sous chapiteau à l'occasion du Festival du Court-Métrage de Bruxelles. Moment irréaliste arrosé de Chimay Bleue.

Enfin, on va boire un thé chez Gwen où il me parle des Illuminati avec passion, ce qui m'effraye un peu (pas sa passion, mais les Illuminati)...
Et euh... Voilà. Gwen devait rendre son TFE aujourd'hui, qu'il n'avait toujours pas commencé hier à 21h40, heure où je l'ai laissé.

Journée très spéciale, quoi. Pas très intéressante, mais je me dis que si un jour j'oublie les détails de cette journée, me suffira de relire ces quelques lignes ici.


Sinon, je vais mal. La bonne blague...
Sérieusement, je suis arrivée à un point où plus rien ne m'effraye.
J'ai le sentiment d'avoir été conçue pour voir jusqu'où on pouvait aller chez un être humain au niveau de la souffrance mentale. J'ai l'impression d'être une expérience.
Je hais les gens, et quelque part je les envie. Je les envie car ils sont insouciants et pensent qu'à leur gueule. Et ça, ça évite bien des souffrances.
Je lis le livre le plus déprimant du monde (ou alors c'est moi qui le rend déprimant, allez savoir...) et j'arrive à un point où je sature niveau souffrance.
Comme si elle arrivait de partout, qu'elle me transcendait.
J'ai besoin des gens, ceux que j'aime, pour me donner l'illusion de combler ce vide qui n'est en fait que moi.

2007-04-22

The hole is where the heart is

J'avais oublié ce que c'était de se faire chier à ce point.
J'aime pas m'emmerder autant, parce que ça me fait réfléchir. Trop. Et pour une personne comme moi, c'est pas la meilleure chose qui puisse arriver. C'est dans ce genre de moments que j'aimerais être insouciante, ou lobotomisée, au choix.
Parfois, je me dis que la pensée a été inventée dans le seul but de détruire l'être humain; outil qui dégénère une fois utilisé trop souvent, trop intensément.
Depuis un peu plus d'un jour, je suis hantée par une pensée qui, au départ, n'était qu'une peur, un pressentiment,...le genre de truc que tu penses pour te foutre les boules et te dire que c'est pas possible, et en fait...je me rends compte que si, c'est possible, et il y a des risques que ce soit réellement arrivé.
Ton imagination fait tout le travail, tout est entiérement fictif, et la seconde d'après, c'est ancré dans ton cerveau en tant que certitude. Il faut pas plus d'une seconde pour s'habituer à vie à une idée. De merde.
C'est dingue, j'ai l'impression que jamais plus ce truc, que je me suis dit juste par pure masochisme, ne partira de mon esprit.
Pas la peine d'essayer, je ne vous dirai pas ce qu'est cette chose. Ca n'est pas important ici, surtout que ce principe est universel (le fait de passer du fictif à la certitude -fictive!).
J'aimerais vraiment pouvoir arrêter de penser. Mais forcément si j'y arrivais, c'est que je serais morte. Et vu que c'est pas encore dans mes plans de crever, je peux encore attendre avant d'arriver à mon but.
Donc, le but ici, c'est d'arrêter de penser dans le but d'arrêter de souffrir. Vous suivez toujours?
Finalement, je me dis quand même que la souffrance mentale est la pire des souffrances. Déjà, parce que la souffrance physique est plus facile à arrêter, ensuite, parce que dans la souffrance mentale, on est seul. La souffrance mentale, c'est un peu un synonyme de l'auto-destruction. Et je suis une reine dans ce domaine, croyez-moi.
Plus je creuse dans mon esprit torturé, plus je suis remplie de doutes, d'incertitudes, d'incompréhension. Je passe mon temps à observer les gens, à analyser leur vie (de merde) et je comprends pas: on est tous humain (dans le sens biologique, je veux dire) mais on est totalement différent. Pourquoi faut-il que certains s'éclatent dans ce monde et que d'autres y crèvent?
J'en ai marre de tenir des propos d'adolescent, mais ça me lâche pas, ces merdes.
Je suis malheureuse, vraiment.
Malheureuse d'avoir compris que jamais je serai bien, et que jamais j'arriverai à m'adapter à ce monde.



2007-04-21

Election présidentielle: les pronostics vont bon train

A quelques jours du premier tour, tout est encore très serré. Le Pen a rattrapé Bayrou dans les sondages, et les intentions de vote à l’égard de ce premier ne font qu’augmenter.
Mais qui va-t-on donc retrouver au second tour?

A l’heure actuelle, Sarkozy et sa rivale de gauche, Royal, se disputent la tête des sondages. On peut dès lors envisager de retrouver le candidat U.M.P. ou la candidate P.S. au second tour. Voire les deux.

Le choix “idéal”

Mais une autre hypothèse à considérer, et qui est peut-être plus inquiétante que la première, est le vote massif d’un candidat minoritaire. On risquerait alors de faire un remake des présidentielles de 2002: Un Le Pen au mieux de sa forme avec, au lieu de Chirac, un Sarkozy qui en veut.
Bref, le choix “idéal”: la droite , ou l’extrême droite, avec un candidat qui ne fait que reprendre les propos (qui jadis avait choqué) de l’autre. “L’identité nationale”, qu’ils disent...

Le pire peut être évité

Cependant, le pire sera peut-être évité avec un vote massif pour des candidats tels que Voynet, ou Bové. Mais, soyons clair, face à Royal, à Sarkozy, ou même face à Bayrou, les chances que l’un de ces candidats minoritaires soit élu président restent maigres.

Les conséquences des votes

Quoi qu’il en soit, les français doivent garder en tête les conséquences de leurs votes, et les enjeux tant nationaux qu’internationaux.
Quel tournant prendra la France avec un président en défaveur de la constitution européenne ou avec un président qui mène une politique d’immigration trop sévère?
Les cartes d’électeur sont dans leurs mains...

Composition du 21 avril 2007.
P.S.:

2007-04-16

Quelques photos de samedi dernier, passé avec Anaïs. On est allé voir Thee Silver Mount Zion Orchestra, c'était chouette, même si les deux premières parties dont j'ai oublié les noms ne m'ont pas vraiment plu.

















Faut que je mette ici tout ce que j'ai écrit dans mon carnet. Patience...

2007-04-01

And all that could have been

Eh voilà, des années plus tard, je me retrouve à réécrire dans ce carnet*. Bordel de merde.
Bordel de merde parce que, finalement, si je réécris ici, c'est que rien n'a changé; toujours autant de problèmes à la con, certes changés mais toujours et encore des problèmes.
Et j'en ai marre.
Pourquoi rien ne pourrait évoluer en bien, sérieusement? Je comprends pas...Je cherche la réponse, en vain.
Ma vie est finalement une succession de rencontres, mais aussi et surtout une succession de déceptions.
J'essaye toujours de donner l'air d'être intouchable, j'essaye de faire genre "je m'attache pas aux gens", mais c'est tout le contraire.
Solenne, en même pas trois jours, elle est pire qu'une sangsue. Alors, quand vient le moment de se détacher, bah j'ai du mal, beaucoup de mal.
Et c'est encore pire quand on est pas sûr des sentiments de l'Autre.
L'Autre, qui tantôt semblait fou de vous, semble aujourd'hui si distant et inaccessible...
C'est peut-être une blague, on est le 1er avril: "Solenne, je t'aime" puis, peu après "Solenne, je t'aime, mais je sais pas ce que je veux".
En gros: "Solenne, je t'aime, mais du jour au lendemain tout peut changer et je peux te dégager à tous moments."
Comment arriver à se sentir bien lorsque la personne sur qui on misait tout vous annonce ça? Eh bien, très chers, c'est impossible, je peux l'assurer.
J'essaye encore et toujours de faire celle qui gère trèèès bien la situation, mais en fin de compte, Solenne elle chiale dans le tram, en écoutant The day the world went away et en regardant les gens avec un petit sourire dégoûté.
Profitez bien de ma souffrance, c'est tellement bon de bouffer la merde des autres. Continuez à me mater, pourquoi s'en priver hein?
Et vous, vous continuerez à me regarder, avec plaisir, même pas dissimulé....Si vous pouviez, vous me lécheriez les larmes, vous boufferiez à la racine ce qui me bouffe moi, et vous vous branleriez à l'idée d'avoir trouvé pire que vous. Celle qui est encore plus loin dans le gouffre, dans la merde, dans le désespoir...

Je hais les gens, je les hais vraiment. Et il n'y a pas d'exception.
Je vous hais vous, vous qui me lisez, et je me hais moi.
Ca serait ignoble et terriblement con de ma part de dire que seuls les autres sont horribles, puisque moi aussi je suis humaine, et moi aussi je suis dégueulasse, et moi aussi je me nourris de la merde des autres, et moi aussi je jubile dès que quelqu'un chute...

On ne sort jamais de la merde; une fois le nez dedans, il y aura toujours quelqu'un pour vous enfoncer encore plus.



Carnet*: Ce carnet date de fin 2002. C'est en partie dans celui-ci que j'écrivais tout ce qui me torturait.
N.D.A.: toujours garder le mot fiction à l'esprit.


2007-03-21

The beginning (of the end)

Et voilà.
Je recommence.
C'est assez étrange de recommencer, quand on s'est habitué à autre chose mais là, je n'ai pas le choix.
J'espère en tout cas retrouver ici ceux qui me lisaient autrefois autre part.