«What sick, ridiculous puppets we are. What gross little stage we dance on. What fun we have, dancing and fucking. Not a care in the world. Not knowing that we're nothing in the world. We are not what was intented.»

2007-05-01

J'ai terminé Mammifères, aujourd'hui. Vous savez, le livre qui m'a fait le plus déprimé jusqu'à présent. Vous le conseille.

Je vous laisse sur quelques petites phrases que j'ai relevées.
"La frontière est mince entre le malheur et la jouissance."
"Faut-il peut-être donner cette définition de la dépendance: nous sommes dépendants d'un produit ou d'un être dès lors qu'il nous procure une chose et son contraire; c'est-à-dire le plus grand plaisir et la plus grande souffrance."
"L'amour dure le temps de détruire l'autre."
"Aimer est exceptionnel. Ne pas aimer est la règle."
"Lorsqu'on a si mal aimé, la blessure est une fleur éternellement ouverte."


J'aimerais vous parler de ce livre, mais je pense que le mieux est de le lire sans réellement avoir une idée du contenu.
L'Oncle, alcoolique et dépressif, nous emmène dans les profondeurs de sa vie merdique, et nous explique progressivement d'où vient son incapacité de vivre.
Ce livre nous offre la chance d'être voyeur. Dans sa vie, autant professionnelle que sexuelle.
Plus on progresse dans la vie du protagoniste, plus on se rend compte qu'on ne peut pas l'aider. Que c'est trop tard. Et on continue à l'observer, dans la déchéance.


Pierre Mérot, Mammifères, Ed. Flammarion, 2003.

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