«What sick, ridiculous puppets we are. What gross little stage we dance on. What fun we have, dancing and fucking. Not a care in the world. Not knowing that we're nothing in the world. We are not what was intented.»

2007-05-17

Finalement, la vie se résume à une bouteille d'alcool et un paquet de clopes. Rien de plus.
Faut sérieusement arrêter de sublimer la vie, qui n'est clairement qu'un tas de merde, quoi qu'on dise.
La vie n'est qu'un cercle. On croit avancer, et on ne fait que revenir au point de départ, subjugué par le rien universel.
Le truc dingue, c'est que je pense être dans le vrai de A à Z, mais j'aimerais faire partie de ceux qui pensent que la vie est géniale, que c'est "QUE DU BONHEUR" (qui, soit dit en passant, n'existe pas).
C'est limite si j'ai pas envie de ne pas poster ces quelques lignes de peur d'ouvrir les yeux aux gens (mais bon, c'est pas comme si eux me lisaient). La vie serait encore plus immonde si tout le monde était conscient de la vraie nature de la vie. Le fait que tout le monde soit conscient de ce fait voudrait également dire qu'il n'y a plus d'ignorants et donc plus d'élite. Et je veux que ces castes continuent de rythmer notre vie.
Bref.

Voilà un schéma pourri qui explique le fonctionnement de mon cerveau:
*Vision du monde* =>> *Observation de ce monde* =>> *Conclusions (souvent négatives) de cette observation* => *Haine de la vie* => *Haine des gens* => *Diarrhée littéraire postée ici même*
Et puis retour à la case départ.

Donc, j'en étais aux gens. Et j'ai compris un peu plus pourquoi tant de haine, figurez-vous.
J'observais, encore et toujours, et j'ai vu un mec avec sa copine, qui avait déjà un gosse (qui n'était pas du mec que je voyais, vous comprenez?) et je voyais trop à sa gueule que s'il pouvait dégager loin ce gosse, il le ferait et que, du fait que c'était impossible, préparait déjà sa rupture prochaine avec cette fille.
Et c'est là, à ce moment-là, à cet instant T que j'ai pigé le fonctionnement immonde mais totalement humain: là où il n'y a pas de choix, l'Homme en trouve toujours. T-o-u-j-o-u-r-s.
Je m'explique: "Ecoute, je suis désolé mais je suis incapable d'être avec quelqu'un qui a un enfant. Tu comprends, je suis trop jeune pour être déjà embarqué là-dedans, c'est trop compliqué. Si tu savais comme je t'aime." ou "Ecoute, entre nous c'est pas possible. Je peux pas supporter la distance. Je suis si bien avec toi, je t'aime, mais c'est impossible. Il vaut mieux arrêter là."
(Vous remarquerez que j'ai apparemment un grave problème avec les relations amoureuses, ces derniers temps; très inspirantes ces merdes, car très déprimantes.)
Ma naïveté fait qu'au début, je crois réellement que le type m'aime (je me mets à la place de la gonzesse qui doit supporter ces merdes lyriques) mais faut réfléchir, un peu, arrêter d'être subjectif, aussi. Comment quelqu'un qui nous aime ne pourrait pas supporter tel ou tel truc pour nous?

Admettons que je me trompe, et que le type en question aime réellement la nana. Cela signifierait que le mec préfère souffrir et ne plus voir la personne qu'il aime à cause de X facteur.
Donc, l'homme est un putain de masochiste, CQFD.

Je ressens quelque chose d'indéscriptible. Une sorte d'injustice et d'amertume. Si je pouvais représenter ça débilement, ce serait avec la gueule d'une névrosée aux yeux exorbités gueulant "pourquoi?" d'une voix mélangée entre le désespoir et... l'hystérie.
C'est comme si ma logique était différente de celle de mes semblables (façon de parler). Si j'aime un mec, j'en ai rien à foutre qu'il ait 3 orteils à un pied et 7 à l'autres, ni qu'il ait des triplés ou qu'il soit ----phobique.

Bref. Incompréhension de tout. Ou presque.
C'est la fêêête.

Aucun commentaire: