«What sick, ridiculous puppets we are. What gross little stage we dance on. What fun we have, dancing and fucking. Not a care in the world. Not knowing that we're nothing in the world. We are not what was intented.»

2007-04-01

And all that could have been

Eh voilà, des années plus tard, je me retrouve à réécrire dans ce carnet*. Bordel de merde.
Bordel de merde parce que, finalement, si je réécris ici, c'est que rien n'a changé; toujours autant de problèmes à la con, certes changés mais toujours et encore des problèmes.
Et j'en ai marre.
Pourquoi rien ne pourrait évoluer en bien, sérieusement? Je comprends pas...Je cherche la réponse, en vain.
Ma vie est finalement une succession de rencontres, mais aussi et surtout une succession de déceptions.
J'essaye toujours de donner l'air d'être intouchable, j'essaye de faire genre "je m'attache pas aux gens", mais c'est tout le contraire.
Solenne, en même pas trois jours, elle est pire qu'une sangsue. Alors, quand vient le moment de se détacher, bah j'ai du mal, beaucoup de mal.
Et c'est encore pire quand on est pas sûr des sentiments de l'Autre.
L'Autre, qui tantôt semblait fou de vous, semble aujourd'hui si distant et inaccessible...
C'est peut-être une blague, on est le 1er avril: "Solenne, je t'aime" puis, peu après "Solenne, je t'aime, mais je sais pas ce que je veux".
En gros: "Solenne, je t'aime, mais du jour au lendemain tout peut changer et je peux te dégager à tous moments."
Comment arriver à se sentir bien lorsque la personne sur qui on misait tout vous annonce ça? Eh bien, très chers, c'est impossible, je peux l'assurer.
J'essaye encore et toujours de faire celle qui gère trèèès bien la situation, mais en fin de compte, Solenne elle chiale dans le tram, en écoutant The day the world went away et en regardant les gens avec un petit sourire dégoûté.
Profitez bien de ma souffrance, c'est tellement bon de bouffer la merde des autres. Continuez à me mater, pourquoi s'en priver hein?
Et vous, vous continuerez à me regarder, avec plaisir, même pas dissimulé....Si vous pouviez, vous me lécheriez les larmes, vous boufferiez à la racine ce qui me bouffe moi, et vous vous branleriez à l'idée d'avoir trouvé pire que vous. Celle qui est encore plus loin dans le gouffre, dans la merde, dans le désespoir...

Je hais les gens, je les hais vraiment. Et il n'y a pas d'exception.
Je vous hais vous, vous qui me lisez, et je me hais moi.
Ca serait ignoble et terriblement con de ma part de dire que seuls les autres sont horribles, puisque moi aussi je suis humaine, et moi aussi je suis dégueulasse, et moi aussi je me nourris de la merde des autres, et moi aussi je jubile dès que quelqu'un chute...

On ne sort jamais de la merde; une fois le nez dedans, il y aura toujours quelqu'un pour vous enfoncer encore plus.



Carnet*: Ce carnet date de fin 2002. C'est en partie dans celui-ci que j'écrivais tout ce qui me torturait.
N.D.A.: toujours garder le mot fiction à l'esprit.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

De la meeerdeuuh, plein de merdeeeuh (8)